Toute attendrie, j'ai laisser passer sur les clous ce matin un chien qui tenait dans sa gueule, sa propre laisse en suivant docilement son maître ... je souriai, puis je me suis mise à penser à nous, pauvres hommes que nous sommes, la société comme maître bienfaiteur qui nous nourrie, nous protège, nous aime (à ce que l'on nous dit), nous éduque etc..... nous suivons notre route, docilement, quelquefois en aboyant un petit peu, la laisse dans la gueule (nous y sommes attaché, à cette bonne vieille société, on y est né !!! notre mère patrie) On pourrait ...... On pourra .... Mais si, on tient la laisse, on peut faire ce qu'on veut ,,,,,,,,,,,,,,,,,????????????? Bon d'accord on reste oui mais , on vieilli ! La vie vie et..........au suivant !!!!!!!!!!!!!!!
Depuis qu'une amie m'a demandée de l'accompagner a l'hopital pour un I.V.G. je pense à ces jeunes filles et femmes qui ont malheureusement eu recours à cet acte médicalisé et qui (celles que je connais) y sont venues traumatisées et le plus souvent en sont sorties avec le sentiment d'avoir été jugées par les personnes qui les ont reçues et certaines fois avoir reçu réellement des leçons de morale ou des paroles cruelles qui n'ont servies qu'à démolir un peu plus ces femmes déjà durement malmenées psychologiquement. La personne que j'ai suivie a eu affaire à un obstétricien ricanant, une infirmière très gentille et attentionnée, puis plusieurs aide-soignantes complètement désintéressées, pas d'assistante sociale, alors qu'on lui avait dit que c'était (bien sûr ) obligatoire ! il a fallu aller plusieurs fois pendant la journée d'hospitalisation, le jour de la prise de médicament, quémander des infos et même savoir quand sortir et quoi faire ensuite ! Les femmes que nous connaissons ont presque toutes eu recours à un I.V.G. nous venons de l'apprendre car nous leur en avons parlé ouvertement depuis cette histoire et finalement avons découvert que les femmes vivent cette expérience traumatisante comme une faute à cacher et font tout pour oublier et passer tout cela sous silence au lieu de partager leur expérience et faciliter le passage de l'information non pas pour y avoir recours plus librement mais au contraire pour faire en sorte que ce sacrifice d'un être humain se produise de moins en moins.
Photo : BENKA
PITABLE : EN VIEUX FRANCAIS CELA DESIGNE QUELQUE CHOSE
QUI EST PITOYABLE, FAIBLE, PITEUX.
J'UTILISE SOUVENT CET ADJECTIF QUI POUR MOI VEUT DIRE AUSSI
MINABLE !
DE NOS JOURS MALHEUREUSEMENT LE TERME PITABLE PEUT- ETRE, COMME AUTANT DE MAUVAIS POINTS, DISTRIBUE EN
MASSE FACE A LA BETISE HUMAINE, AU CYNISME, AU RACISME,
A L'EGOÏSME, A LA SOCIETE DE CONSOMMATION, AU SENTIMENT
DE SUPERIORITE QUE BEAUCOUP CULTIVENT.
LUTTONS POUR ETRE EXACTEMENT LE CONTRAIRE MEME SI
PARFOIS C'EST DIFFICILE.
MERCI
La migraine est depuis 24 ans ma compagne et mon ennemie. Je dois compter avec elle pour vivre et travailler, sortir et inviter, voyager et dormir. Elle arrive à l'improviste ou bien se fait toute petite nichée au creux de ma tempe droite pour devenir horrible petit à petit jusqu'aux pleurs. Je la tiens depuis des années sous ma volonté grâce aux dérivés des triptans (médicaments miracles pour la majorité des migraineux et disponibles en France depuis une quinzaine d'année) mais elle est là quand même 5 à 6 fois par mois et je prends trop de médicaments. Avant ceux là j'avais tout essayé de ce que j'avais à disposition et ai été entourée par plusieurs sortes de soignants : médecins généralistes, psychiatres, neuro-psychiatre, neurologue, homéopathe, kinésiologue, et même hypnotiseur ! j'ai acheté plein d'objets pour calmer ma douleur, des onguents, et bu des tisanes africaines et autres jus bienfaisants sans succès ; bien sûr aussi avalé quantité de bêta-bloquants, calmants, excitants et caféine ; retirer aussi de mon alimentation chocolat, vin blanc, etc...et aussi m'astreindre à me coucher tôt, ne pas trop lire, ne plus fumer, etc.... mais je me suis mise à travailler et jamais même la douleur me taraudant jamais prendre ne serait-ce qu'une heure d'arrêt de travail : la migraine ne me fera jamais renoncer à la vie que je veux mener !
il y a un mois, voila que des maux de tête associés se mettent à me poursuivre jours et nuits, violents, perturbants, impossible à gérer. Mon coup, mon dos se sont mis à me faire souffrir aussi et j'avais des difficultés cette fois pour conduire aussi. Médecin, minerve de relaxation, nouveaux médocs pour détendre les muscles et séance chez le kiné.
MIRACLE !!! depuis 3 semaines plus de migraine, de maux de tête, juste de petits débuts fugaces mais je suis tellement légère ... mon entourage est heureux et moi je remercie vraiment mon kinésithérapeute qui est aussi ostéopathe et je veux surtout dire à tous les malades de la migraine : ne baisser pas les bras, chercher votre soin encore et encore car vous voyez 24 ans après je suis presque guérie ; en tout cas je sais quoi faire si je souffre encore !